Si les trésoreries des agriculteurs sont dans le rouge, ce ne sont pas les prêts de trésorerie demandés par la FNSEA et JA, et annoncés par Annie Genevard, qui régleront les difficultés, estime le Modef.
Le cinquième syndicat agricole français « refuse les deux dispositifs », demandant surtout « des prix rémunérateurs et garantis par l’État » permettant aux paysans de vivre de leur travail, « de redonner de l’espoir et des perspectives au monde agricole ».
Le syndicat demande également une aide d’urgence à la trésorerie de 2 milliards d’euros plafonnée à 15 000 €/actif, une retraite décente d’au moins un Smic net, un crédit d’impôt bio à 6 000 € par an, et la mise en place d’un coefficient multiplicateur qui « obligerait le distributeur à répercuter les variations de ses prix d’achat aux consommateurs et les inciterait à acheter aux agriculteurs à des prix raisonnables pour conserver une marge unitaire attractive ».