Avec quelques jours d’avance par rapport à la date moyenne des quatre dernières années, les moissons étaient quasiment achevées, dans toutes les régions, au 10 août 2015. Un communiqué commun de FranceAgriMer et Arvalis-Institut du végétal témoigne des très bonnes conditions dans lesquelles elles se sont globalement déroulées.
en blé tendre en 2015, réalisé sur Terre-net
entre le 31/7 et le 12/8 . (©Terre-net Média)
Quant aux résultats, au 5 août, selon les dernières remontées régionales, la production de blé dépasserait 40 Mt (40,4 Mt), sous l’effet conjugué d’une hausse des surfaces à 5,2 millions d’hectares (+ 3 % par rapport à 2014) et de rendements élevés, estimés à 78,3 q/ha en moyenne nationale, niveau très supérieur à la moyenne quinquennale (72,6 q/ha). « Toutes les régions françaises font le même constat. Le manque d’eau n’a finalement pas impacté les cultures, car il est intervenu en dehors de la période critique. »
En Ile de France et au nord de la Seine, les rendements sont bons à excellents, avec des moyennes dépassant 80 q/ha, voire 90 q/ha et des maxima à 3 chiffres. Sur l’axe Bretagne Franche-Comté, ils se situent entre 70 et 80 q/ha. Ils sont estimés autour de 60 q/ha dans le Sud-Ouest, en Auvergne et en Rhône-Alpes.
PS exceptionnels
« Sur le plan qualitatif, le taux de protéines est proche de celui de 2014, les autres critères physico-chimiques sont bons à très bons. Les poids spécifiques sont très bons à exceptionnels sur l’ensemble du territoire. Ils sont à la fois élevés et homogènes avec une moyenne nationale qui devrait s’établir à près de 80 kg/hl, une des meilleures valeurs de ces vingt dernières années. Les indices de chute de Hagberg affichent également un très bon niveau sur l’ensemble du pays compte tenu des conditions de remplissage et de maturation des grains. Ainsi, au 20 août, alors que les analyses d'échantillons sont réalisés aux trois quarts, 96 % des blés collectés affichent un taux supérieur à 240 s. »
Les teneurs moyennes en protéines sont généralement comprises entre 10,5 et 11,5 %. « Selon les bassins de production, le dernier apport d’azote n’a pas toujours pu être totalement valorisé en raison de l’absence de pluie au moment de l’intervention. L’effet dilution a, par ailleurs, joué à plein en raison des rendements élevés. »