Assurer la protection des colzas en 2012

Assurer la protection des colzas en 2012

Attention à ne pas confondre le charançon de la tige du colza (bouts des pattes noirs, nuisible) et celui du chou (bouts des pattes rousses, non nuisible). La reconnaissance est facilitée lorsque les insectes sont secs.
Attention à ne pas confondre le charançon de la tige du colza (bouts des pattes noirs, nuisible) et celui du chou
(bouts des pattes rousses, non nuisible). La reconnaissance est facilitée lorsque les insectes sont secs. (© Cetiom)

Arnaud Van Boxsom du Cetiom, à partir de l’enquête réalisée au printemps 2011 sur le charançon de la tige du colza en Picardie, livre ses préconisations pour lutter contre ce ravageur en 2012. « Le charançon de la tige du colza est un ravageur très discret, difficilement observable en culture », constate-t-il. « Une cuvette jaune sera impérativement disposée dans les parcelles, à 10 m de la bordure et si possible en direction d’un ancien champ de colza. » L’enquête montre qu’il faut être prêt à détecter les vols le plus tôt possible. « Aidez-vous des bulletins de santé du végétal pour replacer le piège. Les relevés doivent être fréquents, au moins une fois par semaine, également pendant la période de risque. » Il s’agit également d’essayer de cibler les zones à risques, déterminées en fonction des vols 2011, de l’exposition au vent, de la proximité d’anciennes parcelles de colzas…

Déclencher ni trop tôt, ni trop tard

Il n’existe pas de seuil d’intervention pour ce ravageur. « On considère que les femelles sont aptes à pondre en moyenne huit à dix jours après leur arrivée en culture. » Les résultats de l’enquête montrent d’ailleurs une augmentation globale des dégâts pour les traitements réalisés plus de dix jours après les premières captures. « Mais l’intervention doit être raisonnée. Il ne faut non plus déclencher trop tôt car la période de risque s’étend sur une large période - du début de l’élongation, stade C1/C2, jusqu’à la fin de la montaison, stade E - et le vol peut s’étaler sur une longue durée (au moins cinq semaines pour l’enquête 2011). »

Par ailleurs, tous les secteurs de la région ne sont pas exposés au ravageur avec la même intensité.
« En complément de la cuvette jaune, deux outils doivent être consultés pour l’analyse de risque : le Bulletin de santé du végétal et proPlant Expert sur le site du Cetiom. »

 

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