Le ray-grass et le vulpin lèvent en général en même temps que les céréales. Il est préférable de les contrôler aussitôt que possible pour qu’ils n’entrent pas en concurrence avec la culture au moment où les composantes du rendement se mettent en place. Intervenir à l’automne, dès le stade 1 feuille de la céréale, permet de sécuriser le désherbage et de ne pas pénaliser la culture.
Limiter la concurrence des mauvaises herbes dès l’automne
Les essais confirment qu’il existe une relation directe entre la période de désherbage et le rendement. Quel que soit le levier agronomique mis en œuvre, le programme qui associe un désherbage à l’automne suivi d’une intervention en sortie d’hiver est celui qui permet d’obtenir le meilleur rendement.
Dans les situations complexes, par exemple en présence de graminées résistantes aux ALS – ACCase, la mise en place de mesures agronomiques est primordiale. Quant au désherbage chimique, deux passages à l’automne pourront être nécessaires selon le niveau d’infestation, suivis d’une intervention en sortie d’hiver sur adventices jeunes, donc le plus tôt possible dès que la météo l’autorise. Ces programmes sont tributaires des conditions climatiques mais ils sont en mesure d’atteindre 90 % d’efficacité sur de fortes infestations.
Nécessité d’alterner les matières actives
Il reste absolument nécessaire d’alterner les modes d’actions herbicides, au sein de la rotation et dans chaque culture, pour éviter les risques d’apparition de résistances. Les individus résistants sont présents de manière naturelle dans les parcelles, en très faibles proportions. C’est l’utilisation répétée du même herbicide, ou du même mode d’action, qui les sélectionne. S’attaquer à une mauvaise herbe au moyen de différents modes d’actions tout au long de la rotation évite ce phénomène. Le désherbage d’automne a l’avantage de mettre en œuvre des produits avec des modes d’actions autres que ceux de sortie d’hiver.
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