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Dans les semaines à venir, les agriculteurs français continueraient à bénéficier, toujours selon Ode, de la bonne conjoncture, leur donnant ainsi des marges pour absorber la hausse des coûts de production. Avec du colza produit en abondance, 5,2 millions de tonnes et de bons rendements, la France est redevenue le premier producteur européen. Elle ne sera pas concurrencée ni dans l’Union ni par les pays tiers (la récolte canadienne est décevante). Les capacités de trituration des entreprises européennes sont mêmes supérieures aux quantités disponibles et les recours aux importations sont réduits.
Pour le blé, les céréaliers français se distinguent de leurs voisins par la bonne qualité de panification de leur blé qui rend leurs céréales concurrentielles vers les pays tiers. Pour ces derniers, leur offre se distingue par l’abondance de blé fourrager sur les marchés. Ceci dit, les disparités de rendements rappelés par l’Opg (section « céréales » de la CR) ce 9 septembre, entre les bassins de production, et même d’une exploitation à l’autre, ne vont pas permettre à tous les producteurs de profiter de la conjoncture.
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