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Le chemin d'une nouvelle plante Ogm jusqu'à nos assiettes est toutefois long. En Europe, après la phase de développement et de test scientifiques, une demande d'autorisation est soumise aux autorités et son traitement peut durer des années.
L'intérêt pour la santé d'un apport supplémentaire d'oméga-3 dans l'alimentation fait l'objet de débats scientifiques, mais selon Basf, « de plus en plus de preuves scientifiques font le lien entre ces acides gras et des bénéfices pour la santé du coeur et du cerveau ». Les omega-3 sont en tout cas une bonne affaire pour leurs producteurs, « la prise de conscience des consommateurs (..) ayant mené à une croissance à deux chiffres » de leur marché.
Le colza Ogm n'est pas une nouveauté, et trois variétés sont déjà autorisées en Europe, dont deux développées par Bayer, le concurrent rhénan de Basf, mais celle de Basf « sera la première modifiée génétiquement pour ses apports en omega-3 et non pour qu'il résiste à des herbicides », a précisé un porte-parole à l'Afp.
Tout comme Bayer, Basf, qui outre la chimie produit des engrais et phytosanitaires, s'est lancé depuis une dizaine d'années dans les Ogm et y poursuit de nombreux projets, dont des pommes de terre Ogm. Il a demandé lundi l'autorisation de planter et commercialiser en Europe le premier de ces tubercules destiné à l'alimentation humaine.
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