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L’automne et le début d’hiver doux ont été très favorables à la rouille brune. Le froid du mois de février a stoppé le développement de l’inoculum, mais le risque potentiel mesuré par Arvalis Institut du Végétal, à partir des cumuls de températures entre le 1er novembre et le 31 mars, place l’année 2012, à un niveau élevé surtout dans les zones littorales, en Bretagne, Pays-de-Loire, Sud-Ouest et Sud-Est. La carte des risques 2012 rappelle d’ailleurs celle de l’année 2007, considérée comme la dernière année à très forte pression rouille brune. En 2011, le risque était nettement moins élevé que cette année.
L’effet du froid difficile à apprécier
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« On s’attend, à l’image de la campagne 2006-2007, à une année à "forte pression" pour la rouille brune, bien que l’effet des froids intenses soit difficile à apprécier, reconnaît Gilles Coulleaud, d’Arvalis Institut du végétal. Des travaux portant sur la conservation des spores de rouille brune ont montré qu’une partie des urédospores pouvaient résister à des températures de -52°C. D’un autre côté, la rouille brune est un parasite biotrophe strict, qui ne peut survivre que sur des tissus vivants. Une partie de l’inoculum a donc très certainement disparu avec les feuilles qui l’hébergeaient suite aux gels intenses de février ».
La maladie est déjà signalée ponctuellement notamment sur variétés sensibles semées tôt. Si les conditions redeviennent favorables avec des températures plus chaudes, la maladie pourrait exploser, surtout sur les variétés sensibles.
| Pour visualiser les cartes du risque potentiel de rouille brune en 2012 publiées par Arvalis, cliquer sur rouille. |
