![]() L’année commence avec un déficit hydrique marqué aux Etats-Unis qui laisse planer des doutes sérieux sur la production de blé et de maïs. (© Terre-net Média) |
L’année 2012 a été celle de tous les records et la tension sur les marchés reste forte en ce début d’année 2013 : « les Etats-Unis ont perdu en trois mois l’équivalent de deux fois la production européenne de maïs » rappelle Michel Portier. Le ratio stock sur consommation n’a jamais été aussi bas, « les stocks sont inférieurs à ceux de 2007/2008 », précise-t-il, et l’année commence en plus avec un déficit hydrique marqué aux Etats-Unis qui laisse planer des doutes sérieux sur la production de blé et de maïs. « Nous sommes assis sur une poudrière en ce début d’année 2013 », constate Michel Portier.
Une année 2013 qui s'annonce instable
La multiplication des incidents climatiques et la dérégulation des marchés sont les facteurs fondamentaux de la volatilité des prix des matières premières agricoles. Les prévisions météorologiques pour les prochaines semaines et les discussions vives sur les politiques agricoles ne vont pas dans le sens d’une stabilité. « Nous ne sommes qu’au début de la volatilité, analyse Michel Portier, et la Pac doit jouer un rôle de régulation des marchés en développant des outils spécifiques comme la création de stock de sécurité. » Les conclusions des négociations sur le budget européen seront donc fondamentales et sont attendues !
A lire aussi l'article Chicago du jour : Les prix du blé et du soja pâtissent de prévisions de pluies |