La tendance à une diversification variétale en blé tendre se confirme, aucune variété ne dépassant les 10 % de la sole nationale. (©J.Toussaint/Arvalis)La surface en blé tendre destiné à la panification reste cette année largement majoritaire avec 91 % de l’emblavement. Les blés panifiables supérieurs, améliorants ou de force représentent encore 69 % des surfaces en blé tendre même s’ils atteignaient 80 % en 2007. Quant aux variétés, Apache occupe toujours la première place mais tend à régresser au profit des suivantes : Arezzo, en légère hausse, prend la deuxième position des variétés les plus cultivées, suivie de Altigo qui perd du terrain. Pakito, inscrite en 2011, progresse vite et prend déjà la quatrième place juste devant Expert. La tendance à une diversification variétale se confirme. La part de l’emblavement des dix premiers cultivars s’établit à 44,3 % des surfaces en 2013 contre 46,5 % un an plus tôt.
Les blés de force sont méridionaux
La part des blés de force ou améliorants atteint presque 3 % des surfaces nationales. Trois régions - Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Paca – concentrent 80 % de celles-ci. Les blés pour autres usages, fourragers et biscuitiers représentent eux 9 % des emblavements. Les Bau sont semés plutôt en Bretagne, Champagne-Ardenne, Nord-Pas-de-Calais et Basse-Normandie. Les blés biscuitiers (4 % de la sole) sont particulièrement présents en Champagne-Ardenne, sur presque 16 % des surfaces régionales.
Miradoux sur plus d’un tiers de la sole
Miradoux, inscrite en 2007, occupe aujourd’hui 36 % de la sole nationale de blé dur après une ascension fulgurante entre 2009 et 2011. Sculptur, la suivante, baisse sous la barre des 10 %. En troisième et quatrième places, Karur et Pescadou perdent aussi du terrain. Seule Fabulis, nouvelle venue, au cinquième rang, progresse.
Sebastian repasse sous les 20 %
En orge, le classement de tête n’évolue pas depuis 2008. Sebastian reste leader avec 16 % des surfaces, cette année, suivi de Cervoise, Esterel et Arturio. Etincel, inscrite en 2012, progresse bien, pour occuper la cinquième place.
Les escourgeons sont toujours majoritaires de la sole d’orges française avec sept variétés dans les dix premières ; ils occupent 56 % des surfaces nationales contre 45 % en 2012. Les orges de printemps occupent cependant la première place avec la variété Sebastian. La répartition nationale entre les orges de printemps et d’hiver est la suivante : sur 10 variétés, 7 d’hiver et 3 de printemps ; 13 % sont des orges d’hiver à 2 rangs, 56 % sont des escourgeons, 30 % sont des orges de printemps à 2 rangs et 1 % sont des orges de printemps à 6 rangs. À noter que quatre variétés sur les dix premières sont de qualité brassicole, référencées comme préférées des malteurs/brasseurs.
Enfin, en triticale, principalement cultivé en Auvergne, Bretagne, Pays de la Loire et Midi-Pyrénées, Tribeca passe devant Triskell pour lui ravir la première place. Viennent ensuite Orval, Vuca et Kereon, toutes les trois en progression.
