Les conseils du Cetiom pour récolter le tournesol au bon moment dans les conditions actuelles de campagne. (©Terre-net Média) Le Cetiom revient sur les conditions climatiques de l'année qui ont installé une importante hétérogénéité de peuplement dans les parcelles de tournesol. Autre particularité de 2013, le retard des stades. Le mois de juillet très chaud a permis de partiellement compenser le déficit printanier et l’écart entre 2012 et 2013 s'est réduit pour les semis les plus précoces. Pour les semis plus tardifs, les plus nombreux précise l'institut, le retard est toujours présent, de l’ordre de 50 à 100° jour (base 6°C) si l’on compare un semis du 04/04 en 2012 à un semis du 20/04 en 2013. « Actuellement, une majorité de parcelles est au stade M12 et il faut compter encore une quinzaine de jours avant d'envisager la récolte. Attention toutefois car les parcelles les plus précoces sont arrivées à maturité et les récoltes pourraient commencer rapidement dans ces situations peu fréquentes. »
Le Cetiom prévoit globalement des récoltes plus tardives qu’en 2012. « Il ne faudra pas rater les créneaux favorables en septembre sachant qu’en octobre les jours sont courts et les heures potentielles de moissons très réduites. »
Récolter avant que les plantes ne soient complètement desséchées
Trop tôt. (©Cetiom)
Les feuilles médianes, supérieures et la tige sont encore vertes. Le dos du capitule est jaune. La teneur en eau des graines est supérieure à 15 %. Récolter à ce stade augmente le taux d’impuretés et les frais de séchage. Le battage est difficile et la vitesse de récolte plus lente.
Stade optimal ! (©Cetiom)
Le dos du capitule vire du jaune au brun. Les feuilles de la base et du milieu de la tige sont sèches. Quelques feuilles hautes sont encore un peu vertes. Les fleurons tombent d’eux-mêmes. La tige devient beige clair.
Trop tard... (©Cetiom)
Les feuilles sont complètement desséchées, le capitule est brun noir et les tiges brunes. Une récolte trop tardive expose à l’égrenage et aux pertes de capitules par le vent, les oiseaux et les maladies. Les pertes peuvent être limitées si aucun événement climatique ou sanitaire important ne vient perturber la récolte. Elles sont plus élevées en cas de coup de vent ou de maladies (phomopsis, sclérotinia).
