Préparée depuis longtemps à cette transformation économique et réglementaire, l'entreprise a annoncé un plan d'augmentation pluriannuel de l'ensemble de ses surfaces betteravières de 15 % au cours des quatre prochaines années, les premières régions ciblées étant le sud de Paris et le sud de la région Champagne-Ardenne.
« La fin des quotas est une révolution pour la profession, mais ce n'est pas pour autant que le système de demain ne nous ira pas », a expliqué Olivier de Bohan, président de Cristal Union, vendredi lors d'une conférence de presse.
Pour renforcer sa compétitivité sur le marché mondial, l'entreprise se dit déterminée également à favoriser l'introduction de variétés betteravières à hauts rendements et à teneur en sucre supérieure.
Par ailleurs, le groupe envisage un renforcement de son dispositif industriel susceptible d'atteindre deux objectifs à l'horizon 2020 : diminuer de 10 % la consommation d'énergie et de 15 % les émissions de CO2.
En quête permanente de nouveaux débouchés, Cristal Union s'intéresse aussi aux bioplastiques issus de matières végétales et prévoit de lancer prochainement un nouveau conditionnement de plastique végétal.
Alors que débute la campagne betteravière 2014, les équipes du groupe s'apprêtent à traiter pendant près de trois mois 14 millions de tonnes de betteraves sur ses 10 sites sucriers et ses trois distilleries.
En 2012, 33 millions de tonnes (Mt) de betteraves sucrières avaient été produites en France, dont avaient été extraites 4,5 Mt de sucre.