Goëmar mène actuellement quatre projets cofinancés par l’Europe, l’Etat, la Région Bretagne ou St-Malo Agglomération. Jean-Pierre Princen, président exécutif de l'entreprise, lors d'une visite du nouveau centre d’innovation, Goëmar Phytopolis, par le Commissaire européen Johannes Hahn, en charge de la politique régionale de l’Union, a notamment souligné les longs délais de mise sur le marché des produits innovants, du fait des réglementations européennes non différenciantes des produits issus de la chimie. « Vacciplant aura attendu cinq ans avant de recevoir son inscription sur la liste européenne des produits utilisables en agriculture biologique. »
Parmi les quatre projets, « Green Protect » vise à sélectionner des produits actifs, mais non toxiques, à partir de 500 extraits de plantes. Le second projet « Phytomarc », consiste quant à lui à rechercher un produit de protection des plantes contre les maladies, non toxique, issu d’un coproduit de la vigne. Par ailleurs, avec le projet « Nadestim », Goëmar souhaite développer le produit Vacciplant au niveau européen, afin de réduire l’impact des pesticides. Enfin, le projet « Stimalg » consiste à identifier les matières actives de l’algue, élucider les modes d’action de ces matières bioactives et identifier de nouveaux biomarqueurs de croissance et de développement des plantes.
2013 a marqué un tournant dans l’histoire de Goëmar, avec la création de Goëmar Phytopolis qui symbolise une ambition nouvelle pour Goëmar : être le référent mondial en physio-activation, en nutrition innovante et en biocontrôle. Goëmar Phytopolis, c’est l’implication de 6 pôles de compétitivité, 17 laboratoires de recherche (Universités, Inra, Cnrs, écoles) et 18 sociétés confrères.