A ce jour nous ne notons pas de perturbations sur l’activité export, les administrations fonctionnant et ne subissant que peu de contraintes liées aux récentes manifestations. Seule ombre au tableau pour les exportateurs, la réticence de plus en plus forte de la part des producteurs à vendre leur marchandise, dans un contexte de risque de plus en plus avéré de dévaluation de la grivna. Ainsi à l’image de l’Argentine, les producteurs souhaitent se prémunir contre une dévaluation de leur monnaie par rétention à la vente. Si cela venait à perdurer, cela pourrait raréfier le sourcing pour les exportateurs et ralentir les exportations que les autorités affichent encore à 3 millions de tonnes/mois pour janvier et février prochains.
Le prochain élément clé pour les marchés viendra-t-il alors de la mer Noire ? A surveiller….