En 2012, les rendements en semences de maïs extrêmement faibles en Europe Centrale, en raison d’aléas climatiques, se sont traduits par une production européenne en fort retrait. Conjuguée à la dynamique de la demande européenne en génétique de qualité, cette diminution a induit un très faible stock en doses de semences de maïs au terme de la campagne juillet 2012/juin 2013.
C’est pourquoi, un programme de multiplication de grande ampleur a été mis en place en 2013 dans l’Union européenne : 188.000 ha (dont 77.500 ha en France, 38.000 ha en Hongrie, 33.500 ha en Roumanie), soit une hausse de 14 % par rapport à 2012, une année déjà record.
Malheureusement, de nouveaux aléas climatiques ont touché la Hongrie et plus particulièrement la France qui a subi une pluviométrie excessive combinée à un déficit d’ensoleillement et de températures. Les rendements français et hongrois ne sont donc pas au rendez-vous et le stock européen en doses de semences de maïs ne devrait donc être que très partiellement reconstitué.
Ainsi, compte tenu de la demande européenne toujours croissante en hybrides de qualité et d’une sole maïsicole prévisionnelle stable dans l’UE 28, mais en augmentation en Europe de l’Est, ce stock est objectivement insuffisant eu égard au renouvellement variétal et aux ambitions commerciales des opérateurs semenciers.
Deux conséquences :
- d’une part, la reconduction pour 2014 d’un programme de multiplication dans l’UE à 28 vraisemblablement proche de celui de 2013 ;
- d’autre part, une offre variétale en semences de maïs qui sera limitée et plus restreinte qu’attendu face à une demande soutenue, voire très active de l’Europe de l’Est.
