Sur Euronext, vers 12h45 (10h45 GMT), la tonne de blé perdait 50 centimes sur l'échéance de novembre à 191 euros, ainsi que sur celle de janvier à 191,50 euros. Le volume d'activité était faible en raison du pont de l'Ascension, avec moins de 3.800 lots échangés.
Même tendance côté maïs, en recul de 25 centimes sur l'échéance de juin à 171,25 euros, comme sur celle d'août à 177,50 euros. 250 lots avaient changé de main.
« Les conditions climatiques demeurent favorables aux cultures tant aux Etats-Unis que sur l'Europe. La Russie fait toujours exception, avec un stress hydrique qui s'accompagne de températures élevées, notamment sur la région de la Volga », explique le cabinet Agritel dans une note.
Avec le retour des pluies sur les régions productrices de blé aux Etats-Unis, qui souffraient de sécheresse, les prix du blé ont chuté de 12 % sur le mois de mai à la bourse de Chicago, entraînant les cours mondiaux à la baisse, note Agritel.
On notera le rebond des exportations hebdomadaires européennes de blé, avec plus de 530.000 tonnes, contre seulement 250.000 tonnes la semaine précédente.
L'Algérie a acheté environ 700.000 tonnes de blé, sans doute français, pour livraison en août-septembre, relève le cabinet Inter-Courtages. Le Japon a commandé près de 100.000 tonnes de blé américain et canadien.
Enfin, le Conseil international des céréales (CIC) a revu à la baisse ses estimations de production mondiale de blé pour la récolte 2014/2015, à 694 millions de tonnes contre 697 le mois précédent, tablant sur une baisse de la production américaine.
En revanche, le CIC relève ses estimations pour le maïs à 955 millions de tonnes, grâce à de bonnes perspectives aux Etats-Unis.
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