Une nouvelle distorsion selon la Fnsea

Les gouvernements européens ont décidé jeudi de laisser le champ libre aux Etats de cultiver ou pas des OGM autorisés par l'Union européenne (UE). Cette décision, qui doit encore être validée par le Parlement européen, a immédiatement été saluée par le gouvernement français qui attend de pouvoir sécuriser juridiquement l'interdiction de cultures transgéniques sur son territoire.

Mais pour la FNSEA, « le gouvernement joue ici au contraire le jeu de la distorsion intracommunautaire, renforçant ainsi les inégalités entre agriculteurs européens. Les agriculteurs français vont subir encore une fois les conséquences d'une surenchère soi-disant au nom de l'environnement » avec certains agriculteurs européens qui auront le droit de produire des OGM et d'autres pas, dénonce la fédération dans un communiqué.

Pourtant, le président de la République avait promis en février lors du Salon de l'agriculture de ne pas « transposer » les directives communautaires, s'étonne le syndicat majoritaire.

Sept OGM sont en attente d'une autorisation de culture dans l'UE, dont le maïs MON810 de Monsanto et le maïs TC1507 du groupe Pioneer.

Tous ont obtenu le feu vert de l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA), mais le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a préféré les retenir pour éviter l'affrontement avec les gouvernements.

Le compromis, approuvé jeudi à Luxembourg par les ministres de l'Environnement de 26 des 28 États membres, leur donne la possibilité d'autoriser ou d'interdire la culture sur « tout ou une partie de leur territoire ».

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