Les investisseurs parient sur un regain de la demande pour le blé produit aux Etats-Unis sur le marché mondial face aux difficultés rencontrées par d'autres grands pays producteurs de la céréale.
En France, et dans une moindre mesure en Allemagne et en Pologne, c'est la qualité des récoltes, affectées par les fortes pluies de juillet, qui est mise en cause.
Les investisseurs craignent par ailleurs que l'aggravation de la crise ukrainienne, avec l'intensification des combats dans l'est du pays et la montée des tensions avec Moscou, affecte les exportations de l'Ukraine et la Russie, qui à eux deux représentent un cinquième des exportations de blé de la planète.
Les cours du maïs et du soja ont de leur côté légèrement rebondi, les acteurs du marché misant sur une demande un peu plus forte.
« Comme les cours ne cessent de baisser depuis mai, il est normal qu'à un moment la demande reprenne un peu de vigueur face à des prix bas », a souligné Jason Britt de Central State Commodities. Les investisseurs scruteront à cet égard avec attention le rapport hebdomadaire diffusé jeudi du ministère américain de l'Agriculture sur les commandes de produits agricoles américains à l'étranger.
« Il est toutefois difficile de dire si le rebond va perdurer car les perspectives pour les récoltes en cours restent très bonnes », a-t-il ajouté.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre 2014, le plus échangé actuellement sur le marché, a terminé mercredi à 3,7425 dollars contre 3,6725 dollars à la clôture mardi.
Le boisseau de blé pour livraison en septembre, le contrat le plus actif en ce moment, s'est établi à 5,6800 dollars contre 5,5250 dollars la veille.
Le boisseau de soja pour livraison en novembre, le plus coté, a terminé à 10,8000 dollars contre 10,6575 dollars à la précédente clôture.
