Les négociations commerciales entre la France et la Chine sur les rails

Les négociations commerciales entre la France et la Chine sur les rails
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« Depuis 2000, début de la seconde crise de l’Esb en France, la viande bovine et les bovins vivants français sont interdits d’entrée sur le territoire chinois. Pendant 12 ans, les autorités chinoises ont toujours refusé d’aborder ce sujet. Mais depuis 2012, la position chinoise s’est assouplie et les discussions sur l’ouverture du marché à la viande issue d’animaux de moins de 30 mois ont pu commencer.

Plusieurs raisons peuvent expliquer cette évolution. Tout d’abord, le manque criant de viande bovine sur le marché chinois a mené à une très forte hausse des prix et des importations.

Ensuite, le gouvernement chinois cherche à diversifier ses approvisionnements qui aujourd’hui sont pour 90 % entre les mains de trois pays, l’Australie, l’Uruguay et la Nouvelle-Zélande. Enfin, la France pourrait retrouver son statut de « pays à risque négligeable d’Esb » à l’Oie en mai 2015. En outre, les relations diplomatiques entre les deux pays sont bonnes. Les conditions sont donc réunies pour entamer les discussions en vue d’une éventuelle ouverture du marché chinois.

Un processus de longue haleine

Le processus menant à l’ouverture des frontières chinoises comprend deux étapes : la signature d’un protocole d’accord pour l’importation de la viande française et l’agrément des sites pour l’exportation. » A ce jour, rien n’est conclu. « Le chemin est encore long et il faudra compter plusieurs années avant de pouvoir trouver de la viande bovine française en Chine. »

« Or la France n’est pas le seul pays à frapper à la porte de l’Empire du Milieu. Les Pays-Bas et l’Irlande sont bien plus avancés dans le processus. Les Etats-Unis, qui possèdent le statut de pays à risque négligeable vis-à-vis de l’Esb, ont déjà reçu la visite d’inspection.

« Après la progression exponentielle en 2013, les importations chinoises ont progressé plus modérément de 36 %, à 206.000 téc (tonnes équivalent carcasse) sur les cinq premiers mois de 2014. L’Australie reste le premier fournisseur avec 50 % des volumes, suivi de l’Uruguay et de la Nouvelle-Zélande. Le Canada confirme sa position de 4ème exportateur et semble être proche d’une plus ouverture du marché chinois aux morceaux avec os, après l’ouverture des morceaux désossés. »

« Le récent scandale sanitaire qui a touché en juillet l’usine Shanghai Husi Food, approvisionnant en viande bovine et en poulet de nombreuses chaînes étrangères comme McDonald, Burger King ou Pizza Hut, risque de renforcer la méfiance des consommateurs chinois, mais également des entreprises de restauration étrangères, vis-à-vis des productions locales. Les enseignes étrangères pourraient être tentées de se tourner vers plus d’importations afin de ne pas perdre leur crédibilité auprès de la population chinoise. »

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