
Depuis la fin du printemps, la production de lait s’est, comme chaque année, repliée mais le recul a été beaucoup moins prononcé. Le « creux » de la production atteint début août s’est situé à un niveau de collecte supérieur de près de 40.000 tonnes à la moyenne des cinq dernières années. En semaine 31 et 32, la collecte avait progressé de 7 % à 8 % par rapport à la même période un an auparavant, selon FranceAgriMer.
Les dernières informations publiées par l’organisme public révèlent par ailleurs que les prix payés sont toujours orientés à la hausse pour la troisième année consécutive comparés à ceux payés à la même période en 2012 et 2013
Pour le mois de juin dernier, les 1.000 litres ont été payés 376,58 €, toutes primes comprises et toutes qualités confondues et ramenés à un lait standard (38 g de MG / 32 g de MP). Ce prix est le prix payé aux producteurs au cours du mois, il peut inclure des avances. Le prix des 1.000 litres standard était de 368,48 €.
Selon une étude du Service de la statistique et de la prospective du ministère de l’Agriculture, la collecte laitière européenne est toujours dynamique depuis le début de la campagne 2014/2015 qui a débuté en avril dernier. Dans un contexte de prix du lait attractif et de bonne récolte fourragère, les éleveurs accroissent la production.
« En Irlande la collecte s’est accrue de 22 % au mois de mai 2014 par rapport au mois de mai 2013 et de 8 % au Royaume-Uni. En Allemagne et aux Pays- Bas, la croissance est plus faible et se situe entre 3 à 4 %. En revanche, la collecte devient déficitaire dans les pays de l’Est de l’UE qui sont fortement pénalisés par un déficit hydrique. »