« La surface semée pour la récolte brésilienne 2014-15 a bondi de 29%, le 31 octobre, à 46% ce vendredi (7 novembre). Même ainsi, il persiste un retard par rapport aux 59% de l'an dernier et aux 61% en moyenne sur cinq ans », indique le communiqué. Dans certaines zones du Mato Grosso, principal producteur de soja du pays, les graines mises en terre en septembre commencent à fleurir et les pluies parviennent à maintenir l'humidité dans le sol, d'après AgRural. Le début de la moisson y est prévu pour janvier.
Ailleurs, la sécheresse menace encore la survie des graines tout juste germées ou incite les planteurs à retarder les semis. « Dans le Mato Grosso do Sul, où 95% des surfaces étaient ensemencées il y a un an, le chiffre est de 68%. Il pleut sur toutes les régions mais dans certaines zones les précipitations sont faibles et l'intense chaleur retire rapidement l'humidité du sol », relate le document. D'après les estimations d'AgRural, la récolte 2015 devrait s'élever à 94,9 millions de tonnes, au vu des superficies prévues pour le soja (31,5 millions d'hectares, 4,3% de plus que l'an dernier) et des tendances de productivité.
La commercialisation de cette future récolte a, elle aussi, pris du retard. « Grâce aux hausses à Chicago et à un réal faible face au dollar, les prix du grain pour livraison l'an prochain ont augmenté et ont fait passer la commercialisation de 13% en septembre à 21% (...). Il subsiste un retard en comparaison avec les 34% de l'an dernier et les 35% en moyenne sur 5 ans », indique le communiqué. Le Brésil est le deuxième producteur mondial de soja, derrière les Etats-Unis.
