Ce volume représente « un niveau historiquement élevé », a annoncé lundi le Comité national interprofessionnel de la pomme de terre (Cnipt). En 2013, 5,2 millions de tonnes de pommes de terre avaient été récoltées. Des « conditions climatiques propices », pluie et températures modérées en juillet-août, ont permis une nette amélioration des rendements, a expliqué à l'Afp François-Xavier Broutin, chargé de mission au Cnipt. Le rendement moyen est en hausse de 12 %, à 50 tonnes/hectare.
Sur le long terme, la progression des rendements a aussi été permise par la sélection de variétés plus productives, plus résistantes aux maladies ainsi que par les progrès dans l'irrigation et la fertilisation, a ajouté François-Xavier Broutin. La bonne récolte s'explique aussi par l'augmentation des surfaces, qui ont progressé de près de 4 % par rapport à 2013, à plus de 120.000 hectares.
La France est le deuxième producteur de pommes de terre de l'Union européenne après l'Allemagne (hors plants et fécule). Elle est le premier exportateur en « frais » (pommes de terre non destinées à la transformation).