« Il y a des craintes autour de la rouille jaune, qui peut avoir un impact sur les rendements de blé » et est favorisée par les températures clémentes, a expliqué à l'AFP Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés.
Le Conseil international des céréales a légèrement révisé à la baisse son estimation de production mondiale de blé, à 717 millions de tonnes contre 718 le mois précédent, « ce qui constitue néanmoins un record historique », souligne le cabinet spécialisé Agritel.
En revanche, la récolte de maïs est revue en hausse, à 982 millions de tonnes contre 980 le mois dernier.
La demande internationale pour le blé reste dynamique : Indonésie et Malaisie ont commandé au moins 200.000 tonnes de blé australien pour février-mars, note Damien Vercambre d'Inter-Courtages.
Mais l'Australie, victime de sécheresse ces derniers mois, est en train de revoir ses estimations de récolte à la baisse, ajoute-t-il.
Sur Euronext, peu avant 15h00 (14h00 GMT), la tonne de blé gagnait 1,50 euro, à 182 euros sur l'échéance de janvier et 182,50 euros sur celle de mars. Près de 15.000 lots avaient été échangés.
Le maïs prenait 75 centimes sur les échéances de janvier et mars à 151,75 euros et 154,75 euros respectivement. Environ 700 lots avaient changé de main.
En France, sur le marché physique, blé, orges et maïs gagnaient un euro.
