Effets du changement climatique sur ↓ | Description des effets sur les prairies | Description des effets sur les cultures annuelles : maïs et blé |
Durée des cycles culturaux | Démarrage plus précoce ; Déficit hydrique estival pouvant impacter la production de façon importante avec surtout davantage d’aléas (Acta-Mires, 2009). | Maïs fourrage : l’augmentation des températures accélère la pousse, d’où un raccourcissement du cycle cultural (auteurs). |
Conditions de semis, récolte | On pourrait avoir des problèmes de portance à l’automne, rendant le pâturage difficile alors qu’il devrait y avoir de l’herbe (Acta-Mires, 2009). | En blé : variation de la date de semis du 20 septembre au 1er décembre entraînant des baisses de rendements par augmentation des stress hydrique et thermique en fin de période (Brisson et Levrault, 2010). |
Rendements | Évolution de la pousse de l’herbe : | En maïs fourrage : sans action d’adaptation, baisse potentielle du rendement de l’ordre d’1 tonne de MS/ha (Acta-Mires, 2009). En blé : augmentation des rendements en zone ouest (zone CLIMATOR) par réduction des pertes hydriques. Baisse due au décalage de la date de semis. Rendement relativement stable au final (station de Rennes) (Brisson et Levrault, 2010). |
Qualité des récoltes | Baisse potentielle de la teneur en azote des prairies (plus pour le Rga que la fétuque) par effet de dilution dû à l’augmentation des rendements (Brisson et Levrault, 2010). | Sols moins humides lors des récoltes (donc diminution de la tare terre). |
Disponibilité en eau | État hydrique annuel des prairies globalement dégradé – dû à une augmentation de la demande et une diminution des précipitations en été (Brisson et Levrault, 2010). | En maïs fourrage : pourrait ne plus satisfaire les besoins en eau du maïs, a minima durant les années de sécheresse marquée. Cet effet serait plus important encore si des variétés tardives sont semées dans le but de capter le surplus de rayonnement disponible en été (auteurs). |
Bioagresseurs | Diminution de l’occurrence de la rouille et de la septoriose (Brisson et Levrault, 2010). | |
Aléas climatiques, | Des sécheresses assez marquées en période estivale peuvent avoir des conséquences néfastes sur l’état des prairies. | En maïs fourrage : risques de chutes du rendement lors des périodes de forte sécheresse. |
Autres | La fétuque, par son enracinement profond, semble moins sensible à la sécheresse que le Rga (Brisson et Levrault, 2010). Dans les sols les plus superficiels, le dactyle pourrait aussi remplacer le Rga. |
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