Une exposition pour « aider la planète à se nourrir »

« Imaginez les technologies israéliennes d'irrigation appliquées à l'Afrique, c'est à ce genre d'avancées que, sans rêver, l'exposition pourrait contribuer », affirme Giuseppe Sala, en visite à Bruxelles pour promouvoir son projet. Sécurité alimentaire, produits bio, gastronomie... l'idée est de décliner au plus près du public les thématiques et plaisirs de l'alimentation, sans a priori. Le mouvement écolo-gastronomique Slow food côtoiera ainsi les apôtres des OGM, ce qui au passage devrait conduire les participants à « clarifier leurs positions » sur les cultures génétiquement modifiées, souligne Giuseppe Sala.

De l'Angola, qui aura un pavillon national centré sur le rôle des femmes dans l'agriculture à la Suisse qui entend démonter les rouages du gaspillage alimentaire, la grande tendance est selon lui celle de « la recherche de durabilité ». Même si la foi dans le progrès technologique doit aussi se déployer, notamment au pavillon américain sous le titre "Food 2.0". « Le bon usage de l'eau est aussi un thème que l'on retrouve dans beaucoup de pavillons », note Giuseppe Sala.

Avec jusque là 140 pays participants, dont 60 auront des pavillons nationaux, « un record dans l'histoire des expositions universelles », l'exposition offrira aussi des expositions thématiques autour de produits, riz, cacao, café ou épices, ou de filières.

Pour Giuseppe Sala, c'est l'occasion de rompre avec le traditionnel regroupement géographique des pays les plus pauvres, « le pavillon africain à Shanghai était désolant », pour mieux mettre en avant leur dynamisme économique.

Sur le thème "Cultivons ensemble le futur de l'Europe pour un monde meilleur", l'Union européenne sera aussi présente. La Commission entend « mettre en avant l'engagement européen à lutter contre pauvreté et faim », qui vouent « plus de 840 millions de personnes à la sous-alimentation chronique ».

Les organisateurs espèrent attirer 20 millions de visiteurs pendant six mois, de mai à octobre. La capitale économique de l'Italie espère 4,8 milliards d'euros de retombées touristiques. L'organisation de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), dont le siège est à Rome, sera le principal interlocuteur scientifique de l'événement.

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