Sur Euronext vers 13h (12h GMT), la tonne de blé perdait 75 centimes à 195 euros pour l'échéance de mars et 191,25 euros sur celle de mai à 192,50 euros, dans un volume supérieur à 7.000 lots. Pour Agritel, à ce prix, le blé « teste une nouvelle fois sa zone de résistance ».
A la même heure, le maïs était pratiquement stable à 173,25 euros la tonne perdant 25 centimes pour l'échéance de mars ainsi que pour celle de juin, à 176,75 euros. 600 lots avaient été échangés à la mi-journée.
FranceAgriMer a publié mercredi ses bilans prévisionnels mensuels pour les principales céréales françaises, avec des surfaces légèrement réévaluées à 4,981 millions d'ha (+ 20.000 ha comparé à janvier) et une estimation de production elle aussi en hausse à 36,871 millions de tonnes contre 36,835 le mois dernier. Avec les stocks, l'offre s'établirait à 36,755 millions de t.
En maïs, les surfaces sont en revanche corrigées à la baisse (1,768 millions d'ha, moins 70.000 ha) avec une production estimée à 14,595 millions de tonnes contre 15,341 le mois dernier.
Lundi, le ministère américain de l'Agriculture (USDA) avait déjà revu le niveau des stocks mondiaux de céréales à la baisse sans susciter de mouvement sur le marché.
De son côté, note le cabinet Offre et demande agricole (ODA), le ministère de l'Agriculture australien a publié une estimation de production de blé en hausse de 0,8 MT à 27 MT, contribuant à l'inertie des marchés.