L’épidémie de rouille jaune, extrêmement précoce cette année, devance d’un mois les observations de l’an dernier et touche principalement la moitié Nord de la France. L’hiver très doux est la cause principale du développement explosif de la maladie.
L'Echo des plaines vous l'annonçait lundi (ici). Les Bulletins de santé du végétal des régions du nord de la France signalent l'apparition étonnamment précoce des symptômes de rouille jaune sur blé, notamment sur variétés sensibles. Le modèle Yello d'Arvalis-Institut du végétal indique un risque maximum sur variétés sensibles et semis précoces. Rappel des seuils de nuisibilité : au stade épi 1 cm, présence de foyers actifs dans la parcelle et à partir du stade 1 nœud, dès la présence des premières pustules de rouille jaune dans la parcelle.
Une des maladies les plus nuisibles du blé
Basf Agro recommande une grande vigilance face à l'évolution de la maladie. « Anticiper les premiers traitements avant le stade 2 nœuds du blé peut enrayer la maladie, une des plus nuisibles du blé, pouvant entraîner jusqu'à 40 % de perte de rendement. Surtout qu'elle se révèle difficile à juguler quand elle est prise en compte tardivement. »
Lancé par Basf en 2013, l’Observatoire de la rouille jaune, accessible à l’adresse www.observatoire-rouille-jaune.fr affiche en temps réel la progression de la maladie en France grâce aux observations transmises par les agriculteurs et conseillers sur le terrain. Il vous est également possible de contribuer directement depuis vos parcelles via la plateforme mobile de l'observatoire accessible à l’adresse m.observatoire-rouille-jaune.fr.
L’outil présente une analyse régulière de la situation par Basf Agro, ainsi qu’un comparatif de l’évolution de la maladie entre 2013 et 2014.
