FETARD EST BIEN LE PLUS LOURD
Ce taureau Rouge des prés de 4 ans à peine qui avait croisé la route de François Hollande samedi lors de l'inauguration du Salon, marque 1.691 kg à la pesée officielle, facile 100 de plus que ses voisins de box, quand les Charolais un peu plus loin plafonnent à 1.347.
Mais Fêtard, qui sera présenté vendredi au Concours général, ne détrône pas Royal et ses 1.922 kg en 1987, le plus lourd jamais pesé jusqu'ici et qui vient du même élevage que Fêtard, près de Chambord (Loir-et-Cher).
AGRICULTEURS SUR MY MAJOR COMPANY
Après les musiciens et les entrepreneurs en herbe, les agriculteurs se mettent eux aussi au financement participatif sur internet. Les Jeunes Agriculteurs de l'Aveyron ont déposé un projet sur le site My Major Company, « parce que nous voulons être là où l'on ne nous attend pas ».
Objectif : récolter des fonds pour financer la prochaine édition des Agrifolies, « grande fête de la ruralité annuelle » qui se tiendra sur un week-end en août prochain.
Les internautes participeront ainsi à la mise sur pied de concours de races bovines, démonstrations de tracteurs, mais aussi un « loto-crottes » de lapin et le concours du meilleur burger aveyronnais.
MADE IN FRANCE
Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, avait bien entendu épinglé son badge "Viande de France" avant de déambuler dans les allées du salon.
« Ici, c'est le premier salon Made in France », s'exclame-t-il, alors qu'on lui présente un taureau de race Parthenaise "Made in France".
TRIPIERS RECRUTENT
Sur un fond de musique classique, Pascal et Michel dépècent, découpent et empaquètent une tête de veau, lors d'une démonstration retransmise sur écran géant. Devant une foule attentive, les deux tripiers manipulent langue et joues. « On met aussi les oreilles si elles sont pas sales », précise Pascal, de Niort, qui s'est attaché à donner un « côté artistique » à son ouvrage, en conservant le museau dans le produit final.
Un croustillant de tête de veau au chutney de mangue sera ensuite confectionné, pour attirer les gourmands, mais aussi les jeunes en quête d'emploi, cibles de la démonstration.
« On peut s'éclater, on peut se faire plaisir, on peut prendre des vacances » en étant tripier, garantit l'animateur au micro.
« Je pense que c'est un métier qui va revenir, on fait des nouvelles recettes, et les tripes c'est bon marché. On peut nourrir les gens pour pas cher », fait valoir Pascal, « tombé amoureux » du métier il y a huit ans.
20.000 emplois sont à pourvoir dans la filière élevage et viande.