La météo favorable sur l'Amérique du nord, avec la fin des craintes de gel sur le blé, et les bonnes conditions sur l'Amérique du sud maintiennent les cours à la baisse à Chicago, note le cabinet Agritel.
Mais en Europe, « la monnaie qui reste sous le 1,12 dollar et la remontée du prix du pétrole empêchent les cours de plonger et nous aide à stabiliser les prix » indique Edward de Saint-Denis, courtier chez Plantureux et Associés.
Les opérateurs, reprend Agritel, « sont désormais à l'affût de précisions sur l'état des cultures sur le bassin mer Noire alors que le ministre de l'Agriculture ukrainien annonçait hier de probables pertes hivernales, supérieures à la normale sur les céréales d'hiver ».
A 13h (12h Gmt), le blé sur Euronext hésitait à moins 25 centimes pour l'échéance la plus proche de mars à 184,50 euros et gagnait 75 centimes pour celle de mai à 186,25 euros. Moins de 5.000 lots avaient été échangés.
Au même moment, le maïs cédait un euro sur l'échéance de mars à 147,25 euros et gagnait 25 centimes sur celle de juin à 156,25 euros. Moins de 600 lots avaient changé de main. Sur le marché intérieur français, le blé et l'orge s'appréciaient d'un euro. Le maïs restait inchangé, bénéficiant là encore d'une parité euro-dollar favorable.