« Ce projet de Recherche et Développement (R&D), dont le coût total s'élève à 17 millions d'euros sur 5 ans, est financé par le Programme d'investissements d'avenir, piloté par le Commissariat général à l'investissement (Cgi) et opéré par Bpifrance, à hauteur de 8 millions d'euros répartis pour 4 millions sous forme de subventions et 4 millions sous forme d'avances remboursables », selon le communiqué publié mercredi.
Le consortium national Proleval, conduit par la Pme Valorex et comprenant le groupe Terrena et l'Inra, cherche à mettre en place une filière des oléoprotéagineux français : féverole, lupin, pois et lin. Cela comprend un travail sur la « sélection et la culture de ces espèces végétales adaptées aux territoires, la conception de traitements innovants des graines pour les rendre plus digestes et assimilables, la création d'équipements de suivi et de formulations adaptées pour une utilisation optimisée dans la nutrition des animaux de rente », explique le texte.
Ce projet a pour ambition de faire émerger un modèle français d'élevage qui intègre les contraintes de l'environnement, de la nutrition et puisse devenir pour l'agriculture et l'agro-alimentaire français « un marché d'exportation de produits animaux de haute qualité, mais aussi de produits et services liés à cet élevage nouveau : technologies, semences et graines ».
Proleval vise également, via la chaîne alimentaire, à « une amélioration de l'alimentation humaine ». Le soja importé en France vient principalement des Etats-Unis et du Brésil, qui cultivent du soja génétiquement modifié (Ogm) en grande majorité.