« J'ai discuté avec plusieurs clients. Ils sont de plus en plus préoccupés par la météo », a rapporté Jason Britt, de Central State Commodities, reconnaissant que la hausse des cours des matières premières agricoles ne pouvait pas s'expliquer par « un élément en particulier ». « Je ne sais pas jusqu'à quel point cette hausse peut aller, d'autant que l'offre reste assez élevée, mais les conditions sont manifestement plus inquiétantes qu'elles ne l'étaient voici une ou deux semaines », a-t-il ajouté.
Dans les derniers développements météorologiques, des pluies « sont tombées dans le Minnesota et certaines régions du Nebraska et de l'Iowa », dans le centre des Etats-Unis, ont précisé les experts de la maison de courtage Allendale. Si le maïs et le soja sont aussi sensibles au mauvais temps, « le marché du blé est particulièrement soutenu par le temps humide dans les régions productrices, où l'on craint des maladies », a rapporté M. Britt. Le blé est doublement exposé aux Etats-Unis, où les cultures d'hiver commencent à être récoltées, tandis que les semis de printemps s'achèvent.
Par ailleurs, sur le plan de la demande, le marché a pris connaissance de chiffres hebdomadaires contrastés sur les exportations de matières premières agricoles. Selon ces chiffres, auquel le marché n'a guère semblé réagir après leur publication par le ministère de l'Agriculture (USDA), « les ventes à l'étranger ont été un peu décevantes pour le maïs », mais elles « restent solides pour la récolte actuelle de soja », ont noté les experts d'Allendale.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet, le contrat le plus actif, a terminé à 3,6350 contre 3,5900 dollars mercredi soir. Le boisseau de blé pour juillet s'est établi à 5,2375 dollars contre 5,1075 dollars à la dernière clôture. Le boisseau de soja pour juillet a fini à 9,4650 dollars, contre 9,3525 dollars précédemment.
