Les cours de l'or noir rebondissaient légèrement dans la matinée, mais ils ont atteint mardi leurs plus bas niveaux en près de sept ans, après que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé vendredi de maintenir sa production inchangée malgré la surabondance d'offre.
En outre, « les opérateurs devraient afficher de la prudence aujourd'hui » dans l'attente de la publication mercredi de deux rapports mensuels très attendus, celui de l'établissement public FranceAgriMer et du ministère américain de l'agriculture (USDA), souligne le cabinet Agritel dans une note. Ces documents permettront de faire le point sur les exportations françaises de céréales et sur l'état de l'offre et de la demande mondiales pour ces produits.
Pour la France, Damien Vercambre d'Inter-Courtage note pour l'exportation « la reprise d'un bon rythme de chargement, essentiellement de blé à Rouen et Dunkerque », comme en témoigne la réouverture ces jours-ci des silos assurant la livraison du blé des contrats Euronext.
Sur Euronext vers 12 h 50 (11 h 50 GMT), la tonne de blé perdait 2,50 euros sur l'échéance de décembre à 169,25 euros et 1,75 euro sur celle de mars à 177,50 euros. Près de 12.000 lots avaient été échangés.
Le maïs perdait 1,50 euro sur l'échéance de janvier à 163,75 euros, ainsi que sur celle de mars à 168,75 euros. Plus de 1.700 lots avaient été échangés.
