Les Etats-Unis ont annoncé mercredi une nouvelle hausse de leurs stocks de brut, d'essence et de produits distillés, poussant instantanément les marchés à la baisse.
Les prix du blé et du maïs pâtissent également des « nouvelles estimations affichées par FranceAgriMer en termes de bilans » d'exportation de la récolte 2015/2016, rappelle le cabinet Agritel dans une note. L'établissement a revu à la baisse mercredi les objectifs d'exportation de blé français, notamment vers les pays tiers (hors UE), et revu à la hausse ses prévisions de stocks, qui pourraient frôler les 6 millions de tonnes à la fin de la campagne commerciale le 30 juin. Le précédent record date de 1999, avec près de 8 Mt.
Dans ce contexte, le marché surveille de près les résultats des différents appels d'offres lancés par les pays importateurs. La Tunisie vient ainsi d'acheter 92.000 tonnes de blé tendre, « principalement d'origine mer Noire », selon la société Inter-Courtage. 15 offres d'exportateurs de la mer Noire et de l'Union européenne sont en compétition pour remporter l'appel lancé par l'Inde sur 290.000 tonnes de maïs non-OGM, d'après la même source.
Sur Euronext vers 12 h 20 (11 h 20 GMT), la tonne de blé perdait 1,25 euro sur l'échéance de mars à 167 euros, ainsi que sur celle de mai à 172,50 euros. Près de 14.000 lots avaient été échangés.
Le maïs perdait 1,50 euro sur l'échéance de mars à 156,25 euros et 1,75 euro sur celle de juin à 164,25 euros. Environ 700 lots avaient changé de main.
