L’Aprodema, qui vient de fêter ses 30 ans, sera présente sur le Salon de l’agriculture 2016 avec un message fort : « Je travaille dans l’agroéquipement, demande moi pourquoi ! »
La rédaction a interrogé René Fontaine, le nouveau vice-président de l’association pour comprendre l’enjeu de renouveler les forces vives des agroéquipements.
Terre-net : Combien y-a-t-il de postes à pourvoir dans la filière des agroéquipements qui regroupe les industriels, les entreprises de travaux agricoles et les distributeurs ?
René Fontaine (RF) : La filière compte 75 000 emplois. Ces postes sont en grande partie des CDI. L’agroéquipement est une filière porteuse : on estime en effet que 5 000 emplois sont à pourvoir chaque année.
Terre-net : L’Aprodema sera-t-elle présente sur le Salon de l'agriculture 2016 Porte de Versailles ?
RF : L’Aprodema sera présente sur ce salon pour assurer son rôle de promotion, avec des machines pour attirer des jeunes. Elle proposera un corner job et des informations sur les divers cursus de formation.
Le stand sera animé par des étudiants en agroéquipement qui témoigneront de leur cursus et de leurs perspectives professionnelles. Les visiteurs pourront apprécier les enjeux de notre secteur au travers de trois matériels en présentation : un tracteur Kubota, un robot de traite Lely et un télescopique Manitou.
Terre-net : Quels types d’emplois existe-t-il dans la filière des agroéquipements ?
RF : La filière propose trois grands types de métier : le commercial, la technique, l’ingénierie. La majeure partie des embauches se font sur des postes de conducteur d’engins, de technicien de maintenance, de technico-commercial ou de responsable produits. La filière permet aussi des évolutions de carrière intéressantes et variées dans des bassins d’emplois situés sur l’ensemble du territoire.
Terre-net : Quel est le parcours classique d’un jeune commercial ?
RF : Un jeune commercial a généralement une formation de niveau BTS (BTSA GDEA ou BTS TSMA) complétée par un CQP (certificats de qualification professionnelle) ou de niveau ingénieur agronome spécialité agroéquipements. Il peut avoir un premier poste dans la distribution (en tant que technico-commercial) ou chez un constructeur (en tant qu’inspecteur commercial).
Terre-net : Quel est le parcours classique d’un jeune technicien ?
RF : Un jeune technicien possède au minimum une formation de Bac pro (Agroéquipement ou maintenance des matériels) voire de plus en plus un niveau BTS (BTSA GDEA ou BTS TSMA) éventuellement complétée par un CQP. Son premier poste peut être dans la distribution ou dans une entreprise de travaux agricoles, ruraux et forestiers.
Terre-net : Quel est le parcours classique d’un jeune chauffeur d’engins ?
RF : Un jeune chauffeur d’engins agricoles possède une formation de CAP (CAPA métiers de l’agriculture ou CAP Maintenance des matériels) ou un Bac pro (Agroéquipement ou maintenance des matériels) éventuellement complétée par un CQP. Son premier poste est souvent dans une entreprise de travaux agricoles, ruraux et forestiers.
