« Les agriculteurs vendent peu car les prix ont de nouveau baissé après un rebond en début de semaine. Donc les acheteurs sont peu présents. Le marché est un peu à l'arrêt », résume Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés.
Les prix ont été plombés jeudi par la révision à la hausse des prévisions de stocks de blé en France, qui pourraient atteindre le niveau record de 6 millions de tonnes, selon FranceAgriMer. L'établissement public prévoit de moindres importations vers l'Egypte en raison du flou entourant les exigences sanitaires du 1er importateur mondial sur ses achats de blé.
Par ailleurs, « l'état des cultures demeure toujours globalement satisfaisant, exception faite de dégâts de gel en Pologne », remarque le cabinet Agritel.
Sur Euronext vers 12 h 30 (11 h 30 GMT), la tonne de blé perdait 50 centimes sur l'échéance de mars, à 152,25 euros, et 1 euro sur celle de mai, à 158,75 euros. Moins de 7.500 lots avaient été échangés.
Les prix du maïs étaient stables, à 146 euros la tonne sur l'échéance de mars et 154 sur celle de juin. 1.300 lots avaient changé de main. Sur le marché physique français, blé et orge perdaient 1 euro. Le maïs restait stable.
