Les cours des principaux produits agricoles « s'affichent proches des plus bas niveaux de la campagne, ce qui limite l'ardeur des vendeurs, sans toutefois entrevoir des signes de rebond en l'absence d'incidents climatiques », résume le cabinet Agritel dans une note.
En raison de l'hiver anormalement doux, les cultures sont à un stade de développement bien plus avancé que d'habitude, ce qui « les expose au risque de gel tardif. Néanmoins, les prévisions climatiques ne laissent pas entrevoir de fortes gelées jusqu'à la fin du mois de février », soulignent les analystes d'Offre et Demande Agricole (ODA).
Sur Euronext vers 12h15 (11h15 GMT), la tonne de blé perdait un euro sur l'échéance de mars à 152 euros et 75 centimes sur celle de mai à 158 euros. 5 000 lots environ avaient été échangés. Le maïs restait stable sur l'échéance de mars, à 146,50 euros, et perdait 25 centimes sur celle de juin, à 154,25 euros. Moins de 300 lots avaient changé de main.
