Les marchés étaient par ailleurs animés par un appel d'offres de la Tunisie portant sur 42.000 tonnes de blé dur, après l'achat hier par la Corée du Sud de 192.000 tonnes de maïs en provenance des Etats-Unis et d'Amérique du Sud, indique Damien Vercambre, de la société Inter-Courtage.
Des inquiétudes apparaissaient sur le niveau des récoltes en Ukraine, « les opérateurs mettant en avant le risque de baisse de production de blé lié à la baisse des emblavements de l'automne dernier », explique le cabinet Agritel dans une note. Les dernières prévisions officielles font état d'une baisse de plus d'un quart des volumes, à 18,5 millions de tonnes (Mt), précise Damien Vercambre.
La situation est également préoccupante au Maroc « où la sécheresse a sévi durant l'hiver » et où la récolte de céréales « pourrait chuter de 58 % à 4,7 Mt », poussant le pays à importer davantage et plus tôt que prévu, jusqu'à 4,6 Mt dont 3,9 Mt de blé, ajoute le courtier.
Sur Euronext à 15 h 15 (13 h 15 GMT), le blé gagnait 25 centimes sur l'échéance de mai, à 156 euros, et cédait 25 centimes sur celle de septembre à 164,50 euros. Plus de 13.000 lots avaient été échangés.
Le maïs était lui en hausse de 75 centimes à 153,25 euros la tonne pour livraison en juin et de 1 euro à 160,25 euros en août. A peine 450 lots avaient changé de mains.