92 % des blés français sont considérés dans un état bon à excellent selon les observations publiées vendredi par l'établissement public FranceAgriMer. En revanche, les semis de maïs ont pris du retard, en raison des « conditions pluvieuses », souligne le cabinet Agritel dans une note. Le marché surveille actuellement de très près le moindre incident climatique qui pourrait affecter la production mondiale de maïs, la plante la plus cultivée dans le monde.
Au Brésil, second producteur mondial, « le temps sec se maintient sur le cœur de zone de production » de la seconde récolte et « les risques de production se renforcent », estime le cabinet Offre et Demande Agricole (ODA).
Sur Euronext vers 14 h 15 (12 h 15 GMT), la tonne de blé perdait 1 euro sur l'échéance de mai à 150,25 euros et 25 centimes sur celle de septembre à 159,75 euros. Environ 25.000 lots avaient été échangés.
Le maïs perdait 50 centimes sur l'échéance de juin à 156,25 euros, ainsi que sur celle d'août à 162 euros. Environ 300 lots avaient été échangés.
