Les rendements de blé en Europe devraient tourner autour de 6 tonnes/hectare, soit « un repli de 2,6 % par rapport à l'an passé » mais un score « néanmoins au-delà de la moyenne de ces cinq dernières années », explique le cabinet Agritel sur la base des prévisions de l'observatoire des cultures européennes Mars.
« Cela reflète le sentiment général des agronomes, estimant que l'état des cultures est globalement très satisfaisant, mais inférieur à l'an passé, compte tenu de la pression maladie observée », analyse le cabinet. L'hiver doux, suivi d'un printemps pluvieux, explique cette recrudescence des maladies des plantes.
En parallèle, « à l'approche de la récolte en mer Noire, les prix du blé russe commencent à baisser ce qui apporte une légère pression sur les marchés internationaux », souligne le cabinet Offre et Demande Agricole.
Sur le plan commercial, le Maroc, touché par une grave sécheresse qui a endommagé sa récolte, cherche à acheter 133.000 tonnes de blé tendre, tandis que l'Algérie lance un appel d'offres pour 50.000 tonnes de blé dur, rapportent les analystes.
Sur Euronext vers 14 h (12 h GMT), la tonne de blé perdait 75 centimes sur l'échéance de septembre à 162,25 euros, ainsi que sur celle de décembre à 167,50 euros. Près de 4.000 lots avaient été échangés.
Le maïs gagnait 25 centimes sur l'échéance de juin à 167,25 euros et 75 centimes sur celle d'août à 172 euros. Un millier de lots avaient changé de main.
