Le cumul des pluies est nettement en-dessous de la moyenne quinquennale dans les trois principaux états producteurs que sont l’Alberta, le Saskatchewan et le Manitoba. Cette situation est à suivre car le Canada est de loin le premier exportateur mondial de blé dur et de canola mais est également le deuxième exportateur de blé tendre.
Le seul avantage du temps sec est qu’il a permis une avancée rapide des semis. Ainsi, 63 % du blé dur, 51 % du blé tendre et 39 % du canola est déjà emblavé dans le Saskatchewan tandis que 94 % du blé dur, 84 % du blé de printemps et 67 % du canola est semé dans l’Alberta. Quelques pluies éparses ont été recensées le week-end dernier dans l’Alberta mais ces dernières sont restées nettement insuffisantes pour soulager complètement le déficit hydrique. Ainsi, 70 % des zones agricoles ont une humidité du sol insatisfaisante contre 30 % en moyenne cinq ans.
Il semble encore tôt pour dégrader le rendement prévisionnel au Canada car l’an dernier avait montré la capacité des cultures à rattraper leur retard de développement malgré un début de cycle marqué par le sec. Malgré tout, les prochaines semaines seront à suivre puisqu’il s’agit d’une des rares zones où les conditions climatiques sont réellement défavorables.