En Ile-de-France, après les intempéries et le printemps particulièrement humide, « les premiers rendements constatés sont historiquement bas et laissent présager d'importantes difficultés pour l'ensemble des producteurs, déjà fragilisés par plusieurs années de faibles cours et en particulier pour les jeunes installés », constate la Région dans un communiqué.
Face aux difficultés « exceptionnelles » auxquelles sont confrontés les agriculteurs, Valérie Pécresse, présidente du Conseil régional, a demandé au gouvernement « de prendre en compte ce contexte dans les choix que doit faire la France d'ici fin juillet, dans l'application des modalités de la réforme de la Politique Agricole Commune. La gravité de la situation impose aujourd'hui de sursoir à tout prélèvement supplémentaire sur le secteur des grandes cultures, tel qu'il est prévu par la réforme de la PAC ».
Valérie Pécresse a d'ores et déjà pris rendez-vous avec les représentants agricoles franciliens à la rentrée « pour faire le bilan de la moisson et examiner avec eux la stratégie de la filière céréalière francilienne dans cette campagne atypique ».