Pour le blé, deux facteurs principaux ont fait monter les cours: moins d'inquiétudes concernant des importations et une météo moins favorable à sa culture. Les craintes d'un afflux massif de blé en provenance d'Europe, qui auraient pour conséquence d'augmenter l'offre aux Etats-Unis et de faire baisser les prix à Chicago, ont diminué, a expliqué Michael Zuzolo de Global Commodity Analytics and Consulting.
Les analystes d'Allendale relevaient ainsi que pour faire face à une commande américaine, la France avait dû importer du blé bulgare ce qui n'était plus arrivé depuis le début la décennie. « C'est un signal clair que la France ne sera pas une puissance exportatrice cette année », ont-ils estimé dans une note.
Autre facteur faisant monter les prix, la météo qui semblait moins un peu moins favorable au blé américain. « Le temps s'oriente à la sécheresse ou mitigé et cela pourrait nuire à une bonne récolte du blé de printemps, et donc faire baisser la production », a estimé Michael Zuzolo. Le cours du maïs, qui peut permettre de fabriquer du biocarburant, était lui tiré par la publication de chiffres hebdomadaires indiquant une hausse de la consommation d'éthanol.
Enfin, une nouvelle fois, le soja américain, profitait de l'annonce d'une importante commande chinoise.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat le plus échangé, a terminé mercredi à 3,3975 dollars contre 3,3725 dollars en la veille. Le boisseau de blé pour décembre, qui devient le contrat le plus actif, valait 4,4300 dollars, contre 4,3950 dollars auparavant. Le boisseau de soja pour novembre, là encore le plus échangé, coûtait 10,1600 dollars contre 10,0725 dollars précédemment.