[La minute pour convaincre]
https://www.dailymotion.com/video/x91sdo2
« Si les agriculteurs veulent un président qui veut vraiment défendre l’agriculture française, et bien il vaut mieux choisir un président qui a déjà été ministre de l’agriculture. » Pour Bruno Le Maire, candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de la présidentielle 2017, avoir été ministre de l’agriculture pendant près de trois ans constitue à la fois un avantage et un inconvénient. Il a l’avantage de mieux connaître les questions agricoles, mais, inconvénient, doit aussi défendre un bilan, même s’il est échu depuis bientôt 5 ans.
« Je souhaite être un président qui s’occupe lui-même des questions agricoles. » Au-delà des mesures de trésorerie indispensables qui ont été prises, il faut selon lui « donner des signaux à long terme pour les agriculteurs. » Le candidat cite, comme ses concurrents, l’arrêt de la surtransposition des normes européennes pour les aligner sur ce que font les allemands notamment.
Pour redresser la compétitivité des exploitations, Bruno Le Maire entend « mettre des dispositions fiscales plus favorables pour les exploitants agricoles et favoriser le regroupement des exploitations ».
Au niveau européen, il estime qu’il faut « changer le droit de la concurrence, pour notamment permettre aux collectivités locales (ndlr,qui doivent aujourd’hui lancer des appels d’offres européens) de favoriser les produits agricoles français ».
Crise, compétitivité, réforme de la Pac, Ceta et Tafta : les réponses de Bruno Le Maire
https://www.dailymotion.com/video/x91sdo2