« Je me réjouis que les Wallons et la Belgique aient abouti à un compromis, qui doit permettre, je l'espère, à la Belgique de donner son accord à ce traité », a réagi le Premier ministre devant la presse lors d'une visite en Gironde.
« Cette étape décisive » doit « permettre, le plus vite possible, de ratifier cet accord commercial avec le Canada qui est un traité gagnant-gagnant qui protège notre agriculture (...) qui va permettre à nos entreprises d'investir au Canada », a-t-il poursuivi.
Manuel Valls a rappelé que la France restait hostile au TTIP (ou Tafta), accord commercial visant à supprimer les barrières douanières et règlementaires entre les Etats-Unis et l'UE. A l'opposé, selon lui, le CETA « est un bon traité (...) qui protège nos services publics et nos travailleurs ».
Après le long blocage de la Wallonie, la Belgique est enfin parvenue jeudi à arrêter une position sur le Traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, ce qui pourrait permettre aux Européens de le signer, malgré un calendrier incertain.