Peu avant 15 h (14 h GMT), la tonne de blé reculait de 1,75 euro sur l'échéance de décembre, à 166,50 euros et d'1 euro sur celle de mars à 168,75 euros, dans un volume d'échanges soutenu de près de 18.000 lots, après la clôture de Chicago pour la fête de Thanksgiving, suivie d'une demie-séance, vendredi.
« Sur le marché du blé, on s'attend à une récolte record en Australie, bien au-delà des chiffres affichés par l'USDA (ministère américain de l'Agriculture) », commentait un analyste du cabinet Agritel, qui estime à 33 millions de tonnes la récolte australienne, contre 28,3 millions annoncés par l'USDA. Même tendance, bien que moins marquée, pour le Canada, dont Agritel estime la récolte à 32,9 millions de tonnes, un chiffre nettement supérieur aux 31,5 millions annoncés le 9 novembre dernier par les Américains. Pour mémoire, le prochain rapport mensuel est attendu le 9 décembre.
Selon le dernier rapport hebdomadaire publié par l'USDA sur les ventes américaines de blé à l'exportation pour la semaine du 11 au 17 novembre 2016, les ventes sont en hausse et au dessus des attentes à 712.500 tonnes, notait de son côté le cabinet Inter-Courtage.
Le maïs était lui aussi légèrement orienté à la baisse dans le même temps : il reculait de 50 centimes sur janvier à 166 euros et de 75 centimes sur mars à 167,25 euros, dans un volume d'échanges de plus de 700 lots. Cette baisse était toutefois atténuée par un soutien causé par la hausse du soja. Ce dernier bénéficie des annonces la semaine dernière par l'agence de l'énergie américaine de révision à la hausse des biocarburants pour l'an prochain, selon l'analyste d'Agritel.