Des auges peseuses pour calculer l’efficience alimentaire des bovins viande

En Vendée, la ferme des Etablières s'est équipée d'auges peseuses à identification électronique. (©Idele)
En Vendée, la ferme des Etablières s'est équipée d'auges peseuses à identification électronique. (©Idele)

En Vendée, la ferme des Etablières s'est équipée d'auges peseuses à identification électronique.
En Vendée, la ferme des Etablières s'est équipée d'auges peseuses à identification électronique. (©Idele)

L’auge peseuse, nouvel équipement, permet de mesurer les consommations individuelles de toutes les catégories de bovins viande sur différents types de régimes (jeunes bovins, femelles ou bœufs en croissance ou en engraissement). Dans le cadre d‘une expérience, 66 auges peseuses ont été installées dans quatre fermes expérimentales, partenaires du réseau bovin viande : Mauron (Bretagne), Les Etablières (Pays de la Loire), Jalogny (Bourgogne) et Thorigné d’Anjou (Pays de la Loire). Ces équipements sont gérés en synergie avec les installations expérimentales de l’Inra.

Le pilotage de ces auges est réalisé par un logiciel qui définit les accès des animaux à l’alimentation ainsi que les quantités consommées autorisées par auge. Celles-ci sont posées sur des capteurs avec des pesées en continu. Les animaux, équipés de boucles électroniques, accèdent librement à la nourriture. L’ensemble des repas de chaque animal est consigné dans le logiciel ce qui permet d’avoir au quotidien son nombre de repas, ses heures et durées des repas, les quantités consommées et les vitesses d’ingestion. En mesurant les consommations individuelles des animaux, ces auges vont donc permettre de calculer précisément l’efficience alimentaire des bovins viande sur différents régimes alimentaires.

Beefalim 2020

Le premier projet engagé, Beefalim 2020, financé par APIS-Gene et le Casdar, associe les fermes de Mauron, Jalogny et des Etablières. Ce projet a pour objectif de comprendre les déterminismes génétiques et nutritionnels de l’efficience alimentaire des bovins viande. Cela va permettre à terme de sélectionner, à l’aide de la génomique, des bovins allaitants à plus forte efficience alimentaire, valorisant au mieux les ressources cellulosiques non utilisables à l’alimentation humaine, et limitant les émissions de méthane.

Ce projet regroupe l’Institut de l’élevage, l’Inra, les Chambres d’agriculture, Allice, Charolais Univers et Gènes Diffusion, au sein des deux Unités Mixtes technologiques 3G (Gestion Génétique et Génomique des populations bovines) et Safe (Systèmes Allaitants, Fourrages et Environnement). Dans le cadre de ce projet, 600 génisses charolaises vont être contrôlées ainsi que 600 jeunes bovins. Les génisses vont être contrôlées sur des phases de croissance avec des régimes à base d’herbe alors que les jeunes bovins seront contrôlés sur leur phase d’engraissement avec des régimes à base d’ensilage, de céréales ou encore de pulpes de betterave.

 

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