La survie des embryons bovins clonés ne donne pas les résultats escomptés

Chez les bovins, le clonage par transfert du noyau d’une cellule adulte dans un ovocyte aboutit à la naissance de veaux en bonne santé dans seulement 5 à 15 % des cas (contre 30 à 60 % pour la fécondation in vitro). Pourquoi ce taux est-il aussi faible ? En 2009, les scientifiques de l’Inra et de l’université de Californie ont révélé le rôle de « biosenseur » de l’utérus vis-à-vis de la qualité des embryons. Ils ont montré que l’utérus est un tissu dynamique et actif, capable de reconnaître le type d’embryon avec lequel il établit un contact au moment de l’implantation selon qu’il soit issu de clonage, de fécondation in vitro ou d’insémination artificielle (IA).

Récemment, les mêmes chercheurs ont poursuivi leurs travaux en analysant simultanément l’expression des gènes chez les embryons clonés et dans l’utérus qui leur fait face pendant la période d’implantation. Il existe une différence d’expression pour plus de 5 000 gènes entre des embryons clonés et ceux issus d’IA au moment de l’implantation dans l’utérus. Parmi eux, plus de 250 gènes sont associés à des phénotypes létaux chez la souris, provoquant des défauts de développement embryonnaire ou extra-embryonnaires. Ces travaux suggèrent une forte perturbation des signaux qui régissent les interactions entre l’embryon cloné et l’utérus et bouleversent le déroulement de la gestation.

Cette étude laisse donc entrevoir des perspectives importantes pour améliorer les techniques de clonage chez les animaux.

Inscription à notre newsletter

NEWSLETTERS

Newsletters

Soyez informé de toute l'actualité de votre secteur en vous inscrivant gratuitement à nos newsletters

MATÉRIELS D'OCCASIONS

Terre-net Occasions

Plusieurs milliers d'annonces de matériels agricoles d'occasion

OFFRES D'EMPLOIS

Jobagri

Trouvez un emploi, recrutez, formez vous : retrouvez toutes les offres de la filière agricole

Réagir à cet article