Brest : le maïs traité à la phosphine est « sous-contrôle » (CCI)

« Nous avons encore une partie du produit qui est stockée chez nous et qui est complètement sous-contrôle », a assuré à l'AFP Raoul Laurent, responsable des équipements à la CCI. « Il y a des contrôles qui sont effectués régulièrement, tous les jours et tout le temps sur le produit, qui ne peut être libéré que lorsqu'il n'y a plus de présence de phosphine », a-t-il précisé, rappelant que la phosphine disparaissait au contact de l'air.

L'arrivée le 15 décembre à Brest d'une cargaison de 25 000 tonnes de maïs destinée à l'alimentation animale et traitée à la phosphine avait suscité l'inquiétude en raison des risques sanitaires encourus. L'entreprise Nutréa, filiale de Triskalia, avait affirmé le 22 décembre ne pas avoir décelé de phosphine dans sa cargaison de maïs. L'analyse avait été effectuée dans deux camions de 59 tonnes de maïs livrés à l'usine Nutréa de Plouisy (Côtes-d'Armor). Une enquête administrative a été ouverte. Battant pavillon des Bahamas, le « Ornak », un cargo appartenant à un armement polonais, avait débarqué cette cargaison provenant de Roumanie. En 2008, un membre d'équipage d'un cargo roumain, le « Susie », était décédé après avoir été secouru en mer au large de la Bretagne. Un de ses collègues, souffrant des mêmes symptômes, avait eu la vie sauve. Les marins auraient été victimes d'une intoxication à la phosphine. Le tribunal des affaires de sécurité sociale de Saint-Brieuc (Tass) avait par ailleurs reconnu en septembre 2014 la « faute inexcusable » de Nutréa pour l'intoxication en 2010 de deux anciens salariés exposés aux pesticides.

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