« L'exception » et la « préférence » agricole de Nicolas Dupont-Aignan

Photo issue du compte Instagram de Nicolas Dupont-Aignan (©Dupontaignan) 
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Maire de la commune de Yerres, Nicolas Dupont-Aignan tient son programme agricole en vue de la présidentielle 2017 en 22 points-clés répartis en cinq chapitres.

En matière d’Europe et de politique agricole, le candidat de Debout la France entend :

  • Instaurer une exception agricole à l’OMC et dans tous les accords commerciaux sur le modèle de l’exception culturelle ! L’agriculture ne peut se réduire à une seule bataille sur les prix. Elle doit remplir d’autres exigences que l’OMC ne lui reconnaît pas : assurer la sécurité alimentaire des populations, garantir la sécurité sanitaire des aliments, valoriser les territoires.
  • Renouer avec la PAC et ses 3 volets : préférence communautaire, prix garantis et quotas. « L’Europe doit protéger son marché et n’autoriser que les importations ne faisant pas obstacle à la réalisation de sa politique d’indépendance alimentaire, en instaurant un mécanisme de droits de douane variables. Si nous ne sommes pas entendus, nous rétablirons une politique agricole nationale. »
  • Instaurer et maintenir au sein d’un tunnel « maximum-minimum » des prix garantis pour les grandes productions agricoles telles que les céréales, le lait ou les viandes, grâce à une régulation adaptée des productions et des marchés.
  • Refuser les traités transatlantiques (ou les dénoncer s’ils venaient à être adoptés d’ici à la présidentielle)
  • Exiger l’étiquetage obligatoire du pays d’origine des produits.

« Restructurer la dette des agriculteurs surendettés »

En matière de production agricole, Nicolas Dupont-Aignan souhaite :

  • Soutenir une agriculture à la fois moderne et respectueuse du sol et de la terre et favoriser les agriculteurs français, notamment ceux qui se tournent vers l’agriculture biologique, par la création et la promotion d’un label unique « Fait en France »
  • Privilégier les circuits courts dans le domaine agricole (la vente directe du producteur au consommateur ou la vente indirecte à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire)
  • Soutenir nos terroirs en incitant les collectivités publiques telles que les cantines scolaires à se fournir chez des producteurs locaux et à privilégier le bio français.
  • Interdire les OGM tels qu’ils sont créés jusqu’ici mais ne pas s’opposer systématiquement aux avancées de la science.

Il propose par ailleurs « une politique volontariste de gestion de l’eau, un accompagnement des agriculteurs dans l’installation de méthaniseurs, la simplification de l’utilisation des produits hors déjections pour alimenter les digesteurs ». Il souhaite aussi « rémunérer les services écosystémiques rendus par les agriculteurs dans les zones à handicap naturel mais aussi les pratiques traditionnelles de production ou d’élevage qui contribuent à l’entretien des milieux naturels. »

Pour mieux protéger les agriculteurs, il défend cinq orientations pour améliorer le revenu des agriculteurs et les comptes des exploitations :

  • Permettre une validation plus souple des trimestres de cotisation vieillesse pour les femmes d’agriculteurs qui ont œuvré à l’activité de leur conjoint et permettre le choix des 25 meilleures années pour le calcul de la retraite des exploitants.
  • Restructurer la dette des agriculteurs surendettés en créant un fonds par lequel l’Etat serait prêteur en dernier ressort et inciter les banques à financer leurs projets.
  • Soutenir l’installation des jeunes agriculteurs par des incitations fiscales
  • Donner les moyens juridiques de s’opposer à la vente de nos terres à des puissances étrangères qui ne partagent pas nos objectifs de politique publique
  • S’appuyer sur le projet de l’EMB de programme de responsabilisation face au marché pour le secteur laitier européen

Concernant les normes et les démarches administratives, Nicolas Dupont-Aignan se montre peu précis. Il indique simplement vouloir « alléger les cotisations sociales agricoles qui pèsent sur nos exploitations et leur font perdre des parts de marché notamment vis-à-vis de l’agriculture allemande », et « mettre fin à l’accumulation des normes et des réglementations écologiques toujours plus absurdes ».

Retrouvez l'intervention de Nicolas Dupont-Aignan lors du Grand Oral à Brest:

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