Vers 16h (14h GMT), la tonne de blé était stable par rapport à la clôture de lundi, à 161,75 euros sur l'échéance de décembre, et perdait 25 centimes sur l'échéance de mars, à 167,25 euros, dans un volume d'échange de plus de 7.600 lots. Le blé gagnait quelque soutien de la fragilité de l'euro, qui peinait à se reprendre face au dollar mardi à deux jours d'une réunion monétaire importante de la BCE (Banque centrale européenne).
Le marché suivra d'ici le 28 novembre un appel d'offres lancé par l'Ethiopie pour l'achat de 200.000 tonnes de blé meunier, indépendant d'un autre appel d'offres éthiopien pour 400.000 tonnes de blé, note Intercourtage.
Sur la scène internationale, Agritel souligne l'achat par l'Irak de 50.000 tonnes de blé américain, et de 30.000 tonnes de blé tendre des Etats-Unis par le Maroc, ainsi que 327.273 tonnes de blé dur de même origine.
Les cours du maïs étaient indécis. Ils affichaient un recul de 1 euro pour l'échéance novembre à 146,75 euros, et gagnaient 25 centimes d'euros pour l'échéance janvier, à 155 euros, dans un volume d'échanges légèrement supérieur à 1.200 lots. Le marché est tiré à la baisse par le prix du maïs ukrainien qui s'affiche aux alentours de 161 dollars la tonne, compétitif pour « aller jusqu'en Europe, Espagne particulièrement » note Agritel.
