« La réponse sera à la hauteur des attentes », a assuré le Premier ministre après avoir visité deux fermes guadeloupéennes sinistrées, une bananeraie et une exploitation de recherche biovégétale. « Les indemnisations vont être versées progressivement au fur et à mesure que l'ampleur des dégâts sera finement mesurée », a indiqué Edouard Philippe.
Selon Matignon, cette aide qui serait versée d'ici début 2018, pourrait avoisiner 20 à 30 millions d'euros, sur la base de l'estimation actuelle des dommages.
La banane, produit phare de l'économie guadeloupéenne avec habituellement plus de 80 % des exportations agricoles, est particulièrement fragile face aux ouragans. « J'ai 40 hectares de bananes, on a perdu 100 %, à part quelques régimes debout, tout est rasé », a expliqué Jean-Claude Morand, gérant d'une exploitation à Trois Rivières. Un taux de destruction similaire aux autres bananeraies guadeloupéennes.
Toutes productions confondues, les agriculteurs antillais, déjà éprouvés par l'ouragan Matthew en 2016, affichent des dommages de 85 millions d'euros (50 en Guadeloupe, 35 en Martinique), selon les premières estimations.